“Je voudrais parler de Laeticia Hallyday”
Line Renaud raconte à Paris Match ses premières rencontres avec Laeticia Hallyday, celle qui «a donné à Johnny l’encrage dont il avait besoin».
«Tout le monde sait que j’étais la marraine de Johnny, j’ai beaucoup parlé de sa première télévision, du jeune homme bourré de charisme mais si timide qui est entré sur le plateau de “L’Ecole des Vedettes” et de notre amitié filiale qui ne sait jamais démentie depuis. Après bien des aventures amoureuses dans la vie de notre idole nationale est arrivée Laeticia. En novembre 1996, leur couple venait de se marier quelques mois plus tôt, Johnny répétait son show pour le Casino Alladin de Las Vegas. A l’occasion de cet évènement, Gérard Louvin avait prévu le tournage d’une émission pour TF1 où je faisais découvrir la ville à la jeune Laeticia qui à l’époque portaient encore de longues anglaises. Dans l’avion du retour en France, durant les 12 heures de voyage entre Los Angeles et Paris, sans discontinuer nous avons parlé de Johnny “My amor” comme elle l’appelait à l’époque.
“Tu as trouvé un diamant blanc-bleu”
Laeticia parle très bien, elle a un merveilleux vocabulaire, sait tourner des phrases, je me suis régalée à l’écouter. Ce qu’elle disait était si beau, si sensible que cela m’a aidé à me faire une idée sur “la petite”. A notre arrivée, Johnny nous attendait à Roissy, habillé en cowboy. Laeticia et lui se sont jetés dans les bras l’un de l’autre, s’embrassant amoureusement, à l’écart j’attendais, quand il s’est penché pour m’embrasser à mon tour, j’en ai profité pour lui glisser à l’oreille “Celle-là, ne la perd pas, tu as trouvé un diamant blanc-bleu”.
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La suite de leur histoire, tout ce qu’ils ont partagé, les moments de bonheur, ceux plus difficiles, la manière dont elle s’est occupée de lui au cours de ces étapes, me prouvent que j’avais raison. Laeticia, lui a donné l’encrage dont il avait besoin. C’est une femme, intelligente, sincère et amoureuse de son mari au point de lui avoir pardonné ses incartades ou son caractère pas toujours facile. En 2009, quand on le plonge dans le coma à la suite de l’opération d’une hernie-discale, Laeticia en larmes m’avait appelée. Elle ne savait pas que j’étais à Vegas, en route pour L.A et m’a suppliée “viens, Johnny va mourir”. J’arrive au Cedar-Sinaï hôpital, je la vois dévastée mais prenant les choses en main, très maitresse femme pour sauver “son homme”. J’ai été épatée par tant d’amour et de force.»
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