Actu : Alain Delon : comment il est tombé fou amou­reux de Romy Schnei­der

Alain Delon : comment il est tombé fou amou­reux de Romy Schnei­der

Romy Schnei­der a partagé quatre ans de la vie d’Alain Delon. Lorsqu’ils tournent ensemble dans Chris­tine en 1958, le duo matche à l’écran comme à la ville et ils forment alors le couple le plus glamour du cinéma. Si leur histoire n’a pas duré, Romy Schnei­der et Alain Delon sont restés amis jusqu’à ce que la mort les sépare le 29 mai 1982, après le décès tragique de l’ac­trice, retrou­vée morte à son domi­cile pari­sien, dans le 7e arron­dis­se­ment.

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S’ils se sont sépa­rés en 1963 et ont refait leur vie chacun de leur côté, ils éprou­vaient beau­coup de senti­ments l’un pour l’autre. Et la grande lettre – publiée par Paris Match – qu’a écrite Alain Delon lorsqu’il s’est recueilli auprès de Romy Schnei­der après sa mort est une nouvelle preuve du respect et de l’es­time qu’il éprou­vait encore à l’égard de son ex-compagne. Évoquant le mal-être de l’Au­tri­chienne, il a égale­ment fait part de sa toute première rencontre avec l’ac­trice et de la nais­sance de leur rela­tion.

Au moment de leur rencontre, les deux acteurs s’ap­prê­taient à deve­nir parte­naires pour un film : « Tu arri­vais de Vienne et j’at­ten­dais, à Paris, avec un bouquet de fleurs dans les bras que je ne savais comment tenir. Mais les produc­teurs du film m’avaient dit : “Lorsqu’elle descen­dra de la passe­relle, vous vous avan­ce­rez vers elle et lui offri­rez ces fleurs.” Je t’at­ten­dais avec ces fleurs, comme un imbé­cile, mêlé à une horde de photo­graphes. Tu es descen­due. Je me suis avancé […] Et puis rien, pas de coup de foudre, non ».

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Si l’étin­celle ne s’est pas allu­mée tout de suite, le feu n’a fina­le­ment pas tardé à prendre : « Et puis je suis allé à Vienne où l’on tour­nait le film. Et là, je suis tombé fou amou­reux de toi. Et tu es tombée amou­reuse de moi. Souvent, nous nous sommes posé l’un à l’autre cette ques­tion d’amou­reux : “Qui est tombé amou­reux le premier, toi ou moi ?” Nous comp­tions “Un, deux, trois !” et nous répon­dions “Ni toi ni moi ! Ensemble !” » De quoi remé­mo­rer de bons souve­nirs et donner du baume au cœur à l’ac­teur qui, récem­ment, semblait broyer du noir…

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